Depuis l’arrivée des consoles de salon au milieu des années 1980, le monde vidéoludique ne cesse de se faire apprécier. Des franchises comme Mario, Sonic ou encore GTA ont permis d’établir ce loisir comme l’un des plus aimés et de fidéliser au fil des années des personnes de tout âge.

Il n’y a qu’à voir les chiffres records de vente de jeux vidéo dans le monde. Cette industrie est désormais loin devant des concurrents plus anciens et traditionnels comme la musique. Même constat en France où le bien culturel le plus vendu est chaque année un jeu vidéo (et souvent un opus de la série FIFA).

Si les jeux vidéo ont su se faire une place de choix dans le cœur des jeunes générations, ce n’est pas qu’une histoire de graphisme ou de gameplay. L’histoire et les intrigues de qualité ont été fondamentales, mais il est compliqué d’avoir un niveau d’excellence du début à la conclusion d’une aventure. Ainsi, les pires fins de l’histoire du jeu vidéo ont marqué des millions de joueurs et ont souvent pu gâcher l’expérience.

Aujourd’hui, on va plutôt se focaliser sur du positif en décryptant les trois meilleures fins ! Attention, si vous n’avez pas encore joué aux chefs-d’œuvre dont nous allons parler, passez votre chemin si vous n’aimez pas les spoilers.

Red Dead Redemption, un épilogue doux et amer

Le succès de Red Dead Redemption a permis la création d’une suite 10 ans plus tard

Le succès de Red Dead Redemption a permis la création d’une suite 10 ans plus tard

Le studio Rockstar Games avait fait sa renommée avec la saga des Grand Theft Auto. En 2010, ils vont se surpasser en sortant le premier volet d’une aventure baptisé Red Dead Redemption. Nous sommes à la fin de la conquête de l’Ouest, dans une ambiance sombre avec ces personnages sans foi ni loi à la manière d’un film de Sergio Leone.

Le héros, John Marston, traque ses anciens acolytes pour sauver sa femme et son fils qui sont tenus prisonnier par des membres véreux du FBI. Cette chasse d’un autre temps nous aura fait découvrir des décors sublimes, une bande-son proche de ce qu’aurait pu produire Ennio Morricone, et surtout un scénario dense et plein de rebondissements.

Mais alors que tout semble fini et que le héros est enfin en paix et avec sa famille, une cinquantaine d’agents du FBI viennent l’assassiner dans son ranch. Manette en mains, vous pouvez essayer autant de fois que vous le voulez, mais le destin funeste de Marston est inéluctable. Dépités après cette scène, de nombreux joueurs ont éteint leur console croyant le titre fini. Mais un épilogue vous permet d’incarner Jack, le fils de John, qui se vengera trois années plus tard en tuant en duel l’agent du FBI responsable de la mort de son père.

The Last of Us, la puissance de l’amour paternel

Il est indéniable que The Last of Us, dont le trailer de la série TV vient de sortir, possède l’une des fins les plus mémorables de l’histoire du jeu vidéo. Elle est émotionnelle, satisfaisante et surprenante. 

Nous sommes dans un univers post-apocalyptique où une jeune adolescente (Ellie) et un homme mature (Joel) tentent de survivre face à des humains infectés ou hostiles. À la fin du jeu, nous découvrons qu’Ellie pourrait sauver l’humanité en créant un vaccin à partir d’un champignon dans son cerveau. Mais cette opération la tuerait… Les dernières minutes nous permettent d’accompagner le sauvetage d’Ellie par Joel, où ce dernier fait usage de la force et n’hésite pas à tuer pour celle qu’il considère comme sa propre fille.

Metal Gear Solid 3, la fausse traîtrise

Dans cette aventure d’Hideo Kojima, Naked Snake se doit de tuer son ancien mentor, la mythique The Boss. Alors qu’on croit pendant tout ce temps qu’elle est une traîtresse, on s’apercevra à la fin qu’elle s’est tout simplement sacrifiée pour éviter une guerre meurtrière entre les USA et l’URSS.

Elle meurt déshonorée et oubliée de tous alors qu’elle a accompli le plus bel acte possible pour son pays. Et seul le joueur en a conscience, une situation à la fois exaltante, mais aussi déprimante.

Trois jeux qui nous auront donc bluffés par la qualité de leurs conclusions, mais également par tout le déroulement de l’aventure amenant ces fins grandioses. Tout le contraire d’un Cyberpunk 2077 dont nous vous avions fait la critique il y a quelque temps.